
Carte de l’hémisphère occidental de 1587
Il s’agit de l’une des cartes les plus célèbres de l’Amérique, qui a exercé une influence considérable sur la cartographie future du Nouveau Monde.
Frans Hogenberg l’a gravée. S’inspirant principalement de la grande mappemonde à plusieurs feuilles de Gérard Mercator de 1569, elle présente une extension exagérée du continent nord-américain, avec un long fleuve, le Saint-Laurent, traversant le continent pour rejoindre le fleuve fictif Tiguas qui coule vers l’ouest.
La carte présente une extension exagérée du continent nord-américain, avec un long fleuve, le Saint-Laurent, qui traverse le continent pour rejoindre le fleuve fictif Tiguas, qui coule vers l’ouest.
La carte de titre, placée de manière stratégique, cache le Pacifique Sud inconnu et donc la majeure partie du grand continent méridional conjectural, qui est représenté attaché à la Nouvelle-Guinée et à la Terre de Feu.
Il s’agit de la troisième des planches qu’Ortelius utilise pour décrire les Amériques, comme en témoignent la suppression du renflement sur la côte sud-ouest de l’Amérique du Sud et l’ajout d’un cartouche en Amérique du Nord.
Sur cette planche, les îles Salomon sont également mentionnées pour la première fois depuis leur découverte en 1568, de même que les noms California, R. de los Estrechos et C. Mendocino ont été ajoutés à la côte ouest de l’Amérique du Nord.
Le nom autochtone Wingandekoa a été ajouté à la côte est, en souvenir d’une tentative infructueuse de colonisation des Outer Banks par les Anglais.
Carte de l’hémisphère occidental de 1587