Carte de l’hémisphère occidental de 1579
Il s’agit de l’une des cartes les plus célèbres de l’Amérique, qui a exercé une influence considérable sur la cartographie future du Nouveau Monde.
Elle s’appuie principalement sur la grande mappemonde à plusieurs feuilles de Gérard Mercator de 1569.
Les caractéristiques les plus reconnaissables de la carte sont le bulbe de la côte chilienne et la largeur exagérée du continent nord-américain.
L’Amérique du Nord présente un long fleuve, le Saint-Laurent, qui la traverse et rejoint le fleuve fictif Tiguas, qui coule vers l’ouest.
Le cartouche de titre, placé de manière stratégique, cache le Pacifique Sud et donc la majeure partie du grand continent méridional conjectural, attaché à la Nouvelle-Guinée et à la Terre de Feu.
Cette carte est celle de la deuxième plaque de cuivre, dont la géographie est identique à celle de la première [1570].
Sur cette planche, le plus grand navire du Pacifique navigue maintenant vers l’est et s’éloigne de l’observateur.
En raison de persécutions religieuses, Ortelius fut contraint de quitter Anvers, ce qui entraîna une interruption de quatre ans dans la publication du Theatrum.
Lorsqu’il s’installe à nouveau à Liège, il utilise la grande presse d’imprimerie de Christophe Plantin pour poursuivre la publication avec plusieurs planches révisées.
Cette planche n’a eu qu’une durée de vie relativement courte de 8 ans, puisqu’elle a été remplacée en 1587 par la planche facilement reconnaissable en raison de sa forme révisée de l’Amérique du Sud. Texte latin au verso, tiré de l’édition de 1579 selon Burden et Van den Broecke.
1579 Carte de l’hémisphère occidental – Carte historique